David Hey Ho

Mots, textes, interviews et vidéos

Le féminisme à outrance me gonfle

Ce matin, j'écoutais Europe 1. Oui oui, c'est moi. Une journaliste annonçait la soirée des Victoires de la musique sous l'angle du pourcentage homme/femme, précisant que plus d'hommes pouvaient potentiellement être récompensés, oubliant au passage la présentation de l'émission 100% féminine puisque confiée à Daphné Burki. La version suffragette de la paille et la poutre, que des mots féminins, comme par hasard.

Je sens bien la bonne volonté muchée derrière l'angle d'attaque. Faire respecter en cas de déséquilibre flagrant la parité homme/femme surtout concernant les salaires est une cause juste. Il est tout aussi essentiel de rappeler à la junte misogyne la réalité du quotidien pour beaucoup de nos sœurs. Mais en terme de subtilité, la féministe obnubilée par son combat n'a pas à envier les gros sabots des porcs élevant leurs couilles au rang de médaille.

À ce stade de ma réflexion, je me pose une question : est-ce que, aujourd'hui, tenir la porte, payer le repas ou céder sa place à une femme dans le métro sont devenus des gestes phallocrates ? J'aimerais vraiment avoir votre avis à ce sujet.
Ne nions pas nos différences mais n'en faisons pas non plus un challenge. Mettons-nous d'accord sur le fait que souvent les femmes sont plus intelligentes, et que parfois ce sont les hommes. Reconnaissons que la valeur n'a pas de sexe, qu'il est idiot de privilégier l'un ou l'autre au détriment de notre humanité commune. Moi, je m'en fous, je suis homme à l'extérieur et femme à l'intérieur.
La musique étant un cri qui vient de l'intérieur, je vais dans les heures ou les jours qui viennent, sur mon compte perso, partager des chansons dont le titre est un prénom féminin. Certaines, je dois vous le confier, font pleurer l'homme qui est sur moi. Cette phrase est étrange.

Je commence ici en référence à l'autre émission télé consacrée à la chanson, l'Eurovision, avec nos prochains représentants 50% femme 50% homme, Madame Monsieur, comme ça, tout le monde est content.

PS : Et le premier qui me parle de l'écriture inclusive...